Lesamoureux de mode et de haute couture filent à la galerie Azzedine Alaïa pour découvrir une exposition autour des créations de Cristobal Balenciaga et d'Azzedine Alaïa, intitulée Alaïa ExpositionAlaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme Sculpteursde la forme" à la fondation Alaïa ©Sylvie Delpech. par le commissariat visé par des tirs de mortiers d'artifice et des cocktails molotov, les enquêteurs sur la piste de l'ADN BagueChanel Camelia grand modèle en or jaune et agate, formant un important camélia bombé en agate blanche, réhaussée d'un élégant feuillage géométrique ajouré en or jaune. Signature : Chanel et numérotée. Très bon état : beau volume, très beau lustre de l'agate, très bel état du poli. Ref Collector Square : 392104 AzzedineAlaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. Haute dentelle, l’exposition attendue à la cité de la dentelle et de la mode à Calais. Du 9 juin au 6 janvier. Fashion / Fashion - Évènements / Province. Japonismes à Paris, l’artisanat à l’espace DENSAN, 8 bis rue Villedo Paris 1er et Vay Tiền Nhanh Chỉ Cần Cmnd. Styles Mode Symbole de vanité avec la traîne ou d’érotisme lorsqu’il est décolleté, l’arrière du vêtement est aujourd’hui délaissé par la couture. Il est célébré jusqu’au 17 novembre au Musée Bourdelle, à Paris. Les expos de mode ont souvent l’inconvénient de s’adresser à un public averti, assez curieux de l’histoire du vêtement pour s’intéresser aux créations de feue Madame Grès ou de Cristobal Balenciaga. Back Side Dos à la mode », installée jusqu’au 17 novembre au Musée Bourdelle, à Paris, n’est pas de celles-là c’est une exposition qui parle à tout le monde, parce qu’elle sort la mode de son pré carré et en propose une lecture sociale, presque politique. Le palais Galliera étant fermé jusqu’à 2020 pour travaux, c’est donc dans un autre musée de la capitale que les expositions de mode prennent vie – en l’occurrence, au milieu des statues d’Antoine Bourdelle, sculpteur proche de Rodin. Cette escapade hors les murs a permis au commissaire d’exposition Alexandre Samson de prendre quelques libertés certaines salles sont éclairées à la lumière du jour et non plongées dans la pénombre habituelle que nécessite la conservation des vêtements. Peut-être que ça les abîmera », concède-t-il, pas trop inquiet. En attendant, le cadre les transforme, leur donne une véritable consistance. Dès la première salle, cinq silhouettes présentées de dos posent les bases de la réflexion. Dans le vaste hall des plâtres où sont réunies les œuvres monumentales de Bourdelle, une statue de style antique fait face à une très belle tunique The Row fermée par un nœud lacé sur l’épaule, compliqué à dénouer. Cette première robe représente l’entrave. Un peu plus loin, près d’une statue d’archer, une robe Chloé période Karl Lagerfeld, simplement noire devant, brodée de centaines de strass derrière, montre comme le dos peut être synonyme d’ornement. Trois autres silhouettes complètent les autres fonctionnalités du dos dans la couture la surprise, la nudité, l’humour. Disparition du dos Après avoir observé des vêtements dans des pièces baignées de lumière, il n’est guère plaisant de rentrer dans la partie moderne du musée par un couloir sombre et oppressant. Mais c’est l’effet recherché par Alexandre Samson, qui a tapissé les murs du corridor avec 3 607 photos. Ce sont les silhouettes des 80 défilés présentés lors de la Fashion Week de Paris en septembre 2018. L’idée de traiter le dos m’est venue parce que notre époque ne s’intéresse qu’à la face des vêtements », explique Alexandre Samson. Il prend pour exemple les défilés de mode l’immense majorité des images qui les documentent sont des silhouettes en pied, de face uniquement, diffusées sur des sites gratuits comme Vogue Runway. C’est une vision tronquée du vêtement, qui n’existe plus ni de profil ni de dos. » La disparition du dos se constate aussi dans la presse dans le Vogue Paris des années 1920 et 1930, on comptait environ 30 % de pages avec des dos ; aujourd’hui, ils ne concernent que 2 ou 3 % du magazine. Cela a engendré une génération de créateurs qui disent que ça ne sert plus à rien de travailler le dos », déplore Alexandre Samson. Sur un mur, il a aussi rassemblé toutes les expressions qui, en français, anglais, italien et néerlandais se rapportent au dos qu’il s’agisse du coup de poignard ou du sucre que l’on casse, la connotation est toujours péjorative, évoque la trahison, la fatigue, la souffrance ou la vulnérabilité. Une fois cette information intégrée – le dos, mal aimé, est en voie de disparition dans la mode –, le visiteur peut admirer tout le travail qui a été fait sur l’arrière des vêtements au cours des siècles et ainsi mesurer l’importance de sa perte. Le dos, c’est d’abord la traîne apparue au XIIIe siècle pour permettre aux plus nantis de se distinguer de la plèbe, elle est un symbole de vanité condamné par l’Eglise. La traîne, c’est à la fois un point focal qui attire l’attention et un espace interdit aux autres », observe Alexandre Samson, qui le démontre à travers des pièces du XIXe siècle une incroyable traîne de cour en soie bleue brodée de 3,09 mètres de long et d’autres plus modernes, à l’instar de cet étonnant trench-coat sanglé signé Jean Paul Gaultier au début des années 2010 son dos nu s’achève sur une traîne trifide beige dont la forme évoque des pétales de crocus. Le dos, c’est aussi un travail sur la nudité, surtout à partir des années 1920, où le corps féminin se libère, les ourlets raccourcissent, le corset et les manches commencent à disparaître. La robe du soir courte signée Yves Saint Laurent portée par Betty Catroux dans les années 1970 prend par surprise ; très austère devant, boutonnée très haut, elle révèle un dos impudiquement voilé d’une dentelle de soie de la nuque à la naissance des reins. Inégalités entre les genres Il n’existe pas de décolleté dans le dos pour les hommes, car ceux-ci sont censés séduire par leur position sociale, et non pas par leur corps », note Alexandre Samson. Les rares exceptions à la règle sont empreintes d’homoérotisme en 1984, Jean Paul Gaultier est le premier à dévoiler le dos masculin ; plus récemment, en 2017, le designer anglais Craig Green a imaginé une combinaison couvrante de face mais escamotée à l’arrière, abandonnant sa fonction protectrice. Côté masculin, on croise aussi des gilets en soie richement ornés devant, mais avec un dos dans une matière pauvre, telle que le lin ou le coton puisque l’homme n’est pas censé enlever sa veste, inutile de faire des frais sur des parties invisibles du vêtement. En soulignant les différences entre les vestiaires masculin et féminin, l’exposition témoigne habilement des inégalités entre les genres. L’acmé de cette démonstration est atteint dans la section intitulée L’entrave », où l’on retrouve évidemment les corsets, mais aussi les robes qui se ferment dans le dos. Ce type de fermeture apparut à la fin du XVe siècle en Occident crée une dépendance à autrui et un asservissement au vêtement », analyse Alexandre Samson. Entre un fourreau de John Galliano fermé par 51 boutons et une robe du soir Alaïa en cuir, métal et cordon de coton, le seul vêtement masculin présenté dans cette section, c’est une camisole de force. La dernière étape de l’exposition s’écarte des problématiques de genres mais n’en est pas moins politique. Elle montre que le dos, délaissé par la couture, est devenu une surface idéale pour délivrer un message. On peut déclarer son amour d’une marque via un logo, comme les quatre discrets points de couture dans le haut du dos qui signent un vêtement Maison Margiela ou avec le flamboyant string Gucci, dont le double G se loge dans le creux des reins. Mais il y a aussi un blouson noir dont le dos délivre un message à la gloire du Black Panther Party, une capote de soldat allemand incrustée d’un grand losange marron, code pour signifier son statut de prisonnier en Angleterre et le lieu où il est enfermé. Et enfin, l’inoubliable parka Zara portée par Melania Trump lors d’une visite à un camp d’enfants réfugiés à la frontière mexicaine en juin 2018, sur laquelle est écrit en anglais Je m’en moque complètement, pas vous ? » Elle avait répondu aux critiques sur Twitter Il n’y a pas de message caché. C’est une veste. » Qui a bon dos. Quand Alaïa s’inspirait de l’enseigne Tati Sur l’autre rive de la Seine, à la fondation Alaïa dans le Marais, se tient Azzedine Alaïa, une autre pensée sur la mode. La collection Tati » jusqu’au 5 janvier 2020. Cette exposition de taille plus modeste se concentre sur une collection du couturier tunisien, celle de 1991, inspirée de la toile de bâche vichy de Tati ; elle est restée dans les annales de la mode comme la première collab » entre une enseigne populaire et un designer de renom. Sous la verrière de la maison où Alaïa vivait et travaillait sont présentées les 27 modèles en vichy rose, bleu et noir, composés de pantalons, maillots de bain, corsets et tailleurs. Azzedine Alaïa arrivait à faire de beaux ensembles de glamour courbe avec cette toile vichy qui lui rappelait Brigitte Bardot. On lui aurait donné une nappe, il aurait su quoi en faire », précise Olivier Saillard, commissaire de l’exposition. Les peintures posées aux murs répondent aux vêtements il s’agit de toiles de Julian Schnabel proche d’Alaïa, c’est lui qui avait lancé la collaboration peintes sur la bâche de store Tati, avec le motif pied-de-coq encore visible sous les coups de pinceau. Christoph von Weyhe, peintre et compagnon d’Alaïa, continue aussi d’alimenter cette exposition ce matin de juillet où l’on est passé, il est venu accrocher une nouvelle toile – une représentation pointilliste d’une robe Tati – qu’il venait de réaliser le matin même. Des dessins de l’illustrateur mode Thierry Perez, des clichés et un film d’Ellen von Unwerth complètent la visite. Lire aussi Le dos, face cachée de la mode Elvire von Bardeleben Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. In 1968, toen Cristóbal Balenciaga zich opmaakte om zijn gelijknamige modehuis te sluiten, kreeg een jonge Azzedine Alaïa - al aan het ontwerpen voor particuliere klanten vanuit zijn kleine appartement in de rue de Bellechasse - een telefoontje van Mademoiselle Renée, de toenmalig vice-directeur van Balenciaga. Balenciaga deed na de meidagen van 1968 vrij abrupt de deuren dicht van zijn modehuis, gevestigd aan de avenue George V nr. 10. Zelfs het personeel was niet geïnformeerd. Hij kon zich niet vinden in de opkomende prêt-à-porter, die van exclusiviteit een gemeenschapsgoed trachtte te maken. Mademoiselle Renée maakte zich zorgen over de toekomst van het archief van jurken en ongebruikte stoffen van de Spaanse couturier en nodigde Alaïa uit om in het Maison een keuze te maken van wat er nog over was, in de hoop dat hij de kledingstukken en de stof opnieuw zou knippen en hergebruiken om ze zo een nieuw leven te geven. Hier begon bij Azzedine Alaïa de obsessie voor het verzamelen van mode. Hij was zo ontroerd en gefascineerd toen hij al die stukken zag dat hij, in plaats van ze te herbewerken, besloot ze intact te houden en een archief op te bouwen dat het begin zou vormen van een geweldige collectie die zijn hele leven zou blijven verrijken. De ingang naar het museum en de boekwinkel van de Association Azzedine Alaïa De Association Azzedine Alaïa aan de rue de la Verrerie 18 in de Marais nodigt fashionista's en andere modeliefhebbers uit om deze fantastische tentoonstelling te ontdekken rond de creaties van Cristobal Balenciaga en Azzedine Alaïa. Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’ is te zien tot en met januari 2021. Zo zorgt Corona ook eens voor positieve bijeffecten. Deze unieke tentoonstelling was oorspronkelijk gepland van 20 mei tot en met 28 juni 2020 om daarna door te reizen naar de Balenciaga Foundation in Guetaria Spanje, het dorp waar Balenciaga is geboren. Het is even zoeken in de Marais naar het museum. De ingang is slechts een onopvallende poort op nummer 18 van de rue de Verrerie in het vierde arrondissement van Parijs. Het pand is het voormalige woonhuis van Monsieur Azzedine en kwam in 1988 in zijn bezit. Daarvoor was het een magazijn van het warenhuis BHV. Vervolgens werd het volledig gerenoveerd en ingericht door de Amerikaanse schilder en filmmaker Julian Schnabel. Het pand bestaat uit twee gebouwen met meerdere verdiepingen, gescheiden door een binnenplaats met een glazen dak en werd sindsdien gebruikt als woonhuis, expositieruimte en voor zijn modeshows. Azzedine Alaïa was een groot liefhebber en verzamelaar van mode, kunst, design, architectuur en theater. De Tunesische Alaïa begon al met het verzamelen van couture in de jaren zestig, in een tijd dat de meeste verzamelaars investeerden in moderne en hedendaagse kunst. Tien jaar voor zijn overlijden richtte hij de Association Azzedine Alaïa om zijn werk en collectie te behouden voor de toekomst. Het persbericht meldt dat de tentoonstelling “een uitdrukkelijke wens” was van de Franse couturier Hubert de Givenchy. Enkele maanden na het overlijden van Alaïa in 2017 decennia na het overlijden van Balenciaga, in 1972 kwam hij naar de Association Alaïa met het verzoek de twee couturiers samen te brengen. De expositie is in die zin ook gewijd aan Givenchy, zelf een van de protégés van Balenciaga, die in maart 2018 overleed. Een maagdelijk wit labyrint van versluierde panelen zorgen voor een haast droomachtige scenografie De tentoonstelling Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’ is een verbazingwekkende persoonlijke ontmoeting tussen twee grote meesters in stijl en volume. Zesenvijftig modellen uit de archieven van Azzedine Alaïa vormen een dialoog tussen deze twee gelijkgestemden in hun vak. Een zelden geziene demonstratie van perfectie die ook meer dan een halve eeuw mode omvat. Beiden beheersten elke stap van het creatieve proces, de techniek en savoir-faire’, van tekenen tot knippen, naaien en samenstellen. Allebei hielden ze van de soberheid van zwart boven alle andere kleuren. Zwart vraagt om een onberispelijke snit, want in een zwart kledingstuk kan niets worden gemaskeerd. In alles bewandelden zij hun eigen weg. Zo weigerden zij mee te doen aan de Parijse modeweken om hun collecties gelijktijdig met andere toonaangevende modehuizen te presenteren. Ze gaven ook zelden interviews, leidden een discreet leven en weigerden te buigen voor de voorbijgaande grillen van de mode-industrie. Juist dat maakte hun werk tijdloos. Een zelden geziene demonstratie van perfectie die ook meer dan een halve eeuw mode omvat. Balenciaga - haute couture +/- 1940 De tentoonstelling is vormgegeven door de Amerikaanse beeldhouwer en schilder Kris Ruhs. Een maagdelijk wit labyrint van versluierde panelen zorgen voor een haast droomachtige scenografie. Zo ontdekt de bezoeker duetten van kleding, één van elke ontwerper. Het lijkt net of Balenciaga en Alaïa zachtjes met elkaar in gesprek zijn. Over hun vakmanschap, de liefde voor het vrouwenlichaam en voor stoffen. Over de magie van de perfect zittende jurk. Beiden deelden een perfecte balans van dimensies en volumes. Bijvoorbeeld aan de ene kant een klein zwart jurkje met een lage ronde hals, waarvan de plooitjes precies op de heupen beginnen. Aan de andere kant, een lange strapless jurk, die tot op de dijen aansluit en in een perfecte uitbarsting op de grond uitloopt. De eerste is gemaakt door Cristóbal Balenciaga en dateert uit 1954; de andere is een haute couture-stuk van Azzedine Alaïa uit 2003. Wat ze gemeen hebben is een buitengewoon meesterschap in vorm en een studie van de lijnen van het lichaam, die worden benadrukt door de fijnste stiksels en de meest subtiele plooien. Alaïa 2003 herfst / winter - couture Christóbal Balenciaga 1895-1972 reisde op 42-jarige leeftijd naar Parijs en opende in augustus 1937 zijn Parijse couturehuis aan de Avenue George V. Hij gaf les en inspireerde andere ontwerpers, waaronder Oscar de la Renta , Madeleine Vionnet , Christian Dior, Coco Chanel en Hubert de Givenchy . Andrè Courrèges en Emanuel Ungaro werkten eigenlijk één op één met hem samen. Hij kleedde enkele van de meest glamoureuze vrouwen van de jaren 50 en 60, waaronder Hollywood-actrice Ava Gardener, mode-icoon Gloria Guinness en Mona von Bismarck, een van 's werelds rijkste vrouwen, die alles in opdracht gaf, van baljurken tot tuinbroekjes van de couturier. Hij kleedde graag vrouwen met een sterk gevoel voor stijl en zijn klanten waren vaak buitengewoon loyaal. Toen zijn modehuis in 1968 sloot, schokte het nieuws zijn clientèle die een echt gevoel van verlies ervoer - Mona von Bismarck zou zich drie dagen achtereen in haar kamer hebben opgesloten. Christian Dior zei over hem Haute Couture is als een orkest met Balenciaga als dirigent. Wij, de andere couturiers, zijn muzikanten die zijn aanwijzingen volgen. Of Coco Chanel “Alleen Balenciaga is een couturier in de ware zin van het woord. Alleen hij is in staat materiaal te snijden, een creatie samen te stellen en met de hand te naaien, de anderen zijn gewoon modeontwerpers”! Balenciaga stierf in 1972 in zijn eigen huis te Valencia. Het lijkt net of Balenciaga en Alaïa zachtjes met elkaar in gesprek zijn. Over hun vakmanschap, de liefde voor het vrouwenlichaam en voor stoffen l Balenciaga 1961 herfst / winter - haute couture - r Alaïa 2011 herfst / winter - couture Alaïa 1940 – 2017 was een paar jaar daarvoor, in 1956, vanuit zijn geboortestad Tunesië naar Parijs verhuisd. Na een korte periode bij Dior, onder leiding van Yves Saint Laurent , maakte de jonge ontwerper kennis met de crème de la crème van de Parijse high society en begon hij kleding te ontwerpen voor een beperkte kring van rijke klanten, die hij in zijn eigen appartement zou verwelkomen. De modeontwerper werd vooral bekend om zijn hedendaagse eigenzinnige ontwerpen waaronder de zogenoemde 'form fitting' couture waar de ontwerper kleding beschouwde als een tweede huid. In de jaren tachtig creëerde hij de eerste supermodellen die over zijn catwalk schreden. Naomi Cambell, Linda Evangelista, Christy Turlington, Cindy Crawford, Stephanie Seymour en Claudia Schiffer. Zijn dood op 18 november 2017, hij stierf door hartfalen, choqueerde de hele modebranche. De naam Alaïa werd synoniem voor glamour, sensualiteit, stijl, zelfvertrouwen, comfort en sexappeal. Hij kleedde vrouwen over de hele wereld, van Hollywood tot het Witte Huis. Grote namen als Grace Jones, Michelle Obama, Naomi Cambell, Lady Gaga, Victoria Beckham en Tina Turner. Azzedine Alaïa werd 77 jaar oud. Balenciaga 1963 lente / zomer - haute couture Een jaar na zijn plotselinge overlijden kreeg zijn erfenis een gezicht door de opening van La Librairie Azzedine Alaïa, eveneens gevestigd aan de rue de la Verrerie nummer 18, vol met persoonlijke verzamelingen van zeldzame kunst, mode en fotografie. Hoogtepunten buiten de prachtige collectie boeken zijn de kroonluchters van Serge Mouille, Marmeren tafelbladen die Monsieur Alaïa zelf heeft gevonden op een vismarkt verwerkt op voeten ontworpen door de Amerikaans kunstenaar Kris Ruhs. Torenhoge smeedijzeren deuren, verwerkt als decoratie panelen opgegraven uit de kelder waar meer als een halve eeuw aan verzamelingen lagen opgeslagen. Bij binnenkomst valt meteen het blauwe’ portret op van de ontwerper gemaakt van olieverf en gebroken servies gemaakt door Julien Schnabel. Een serie van twee maar het rode’ portret is uitgeleend aan het Musée d’Orsay. La Librairie Azzedine Alaïa De Association Azzedine Alaïa werd in 2007 opgericht door de couturier zelf en zijn partner de Duitse kunstschilder Christopher Von Weyhle en de Italiaanse galeriehouder Carla Sozzani. Zij is ook de initiatiefneemster van La Librairie. In januari 2019 opende er ook nog eens een café in de ruimte waar vroeger een klein boetiekje zat van Alaï’s tweelingzus Hafida. De ruimte waar regelmatig zijn modeshows waren te zien is in gebruik voor tentoonstellingen met het oeuvre van de overleden couturier zelf. Deze tentoonstelling is een absolute must-see in Parijs! Alaïa 1989 herfst / winter - couture Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’, de boekhandel en het café zijn dagelijks geopend van uur tot uur. Toegang € 5. De expositie is verlengd tot en met januari 2021. Adres Rue de la Verrerie 18, 4e arrondissement, metro Hôtel de Ville, lijn 1 & 11 10h00 , le 30 septembre 2020 A Paris, Lyon et Bordeaux, les vêtements de créateurs sont magnifiés comme des œuvres d'art. Le palais Galliera inaugure jeudi la première rétrospective consacrée à Gabrielle Chanel en France. Un événement. Un peu de légèreté, comme une parenthèse inespérée. Ou comment oublier son masque, ce bout de tissu sur le visage, grâce à d'autres étoffes, jersey souple, tulle bleu nuit ou crêpe de soie blanc ivoire. Remonter le temps d'un froissement de mousseline insouciante jusqu'au siècle dernier, quand Coco Chanel dessinait des robes à la ligne épurée. L'exposition organisée par le palais Galliera - le musée de la Mode de la Ville de Paris qui rouvre après deux ans et demi de travaux et un agrandissement notable - retrace le travail de la célèbre Mademoiselle de 1913 à sa dernière collection en 1971. Plus de 160 silhouettes sont réunies sur deux niveaux dans le palais rénové. Par son ampleur inédite, le premier événement muséal jamais consacré à Chanel en France est très ouvrira jeudi, en pleine fashion week parisienne et alors même qu'une demi-douzaine d'autres expositions traitent actuellement de la mode. Sur tous les tons. Le musée des Arts décoratifs MAD de Paris s'intéresse par exemple au façonnage de la "fashion" par le magazine américain Harper's Bazaar, dont les unes font écho à 60 robes, de 1866 aux années 2010. Le musée du Luxembourg vient quant à lui d'inaugurer "Man Ray et la mode". Cette facette commerciale de l'œuvre du grand photographe est moins connue que ses créations surréalistes, mais elles ont nourri notre imaginaire, telles Les Larmes, des gouttes de cristal sur un visage de femme illustrant une publicité pour du mascara. Même le Centre Pompidou, temple de l'art moderne et contemporain, va s'y mettre et compte intégrer prochainement dans ses collections par acquisition ou don des pièces communication nobleL'entrée de la mode dans un musée classique est récente. Première du genre pour un couturier en exercice, la rétrospective Yves Saint Laurent au Metropolitan Museum of Art de New York attira 1 million de visiteurs en 1984 à l'initiative de la patronne du Vogue américain. En France, à la même époque, "les créateurs comme Jean Paul Gaultier ne voulaient pas entendre parler de musée, ils avaient l'impression que ça les figerait dans un mausolée alors qu'ils étaient tournés vers l'avenir", rappelle Olivier Saillard, ancien directeur de Galliera, curateur de la confrontation "Alaïa et Balenciaga" à la Fondation Alaïa, dans le Marais. "Aujourd'hui, poursuit-il, le passage au musée ne leur fait plus peur.""En mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs"Pour les maisons de couture, le bénéfice d'une exposition de plusieurs mois est tout trouvé. Les cimaises d'un palais culturel offrent "une communication plus noble et moins liée à l'événementiel d'un défilé qui dure dix minutes, et le regard porté sur une œuvre est plus attentif", indique Olivier Saillard. Côté musées, monter une exposition de mode permet de réduire les coûts de production. Les grandes marques sont souvent partenaires, prêtent des modèles, financent une partie du show. La rétrospective Chanel maison qui a aussi mécéné les travaux à Galliera est cependant "majoritairement financée" par l'institution, précise sa directrice, Miren Arzalluz, également commissaire de l' soutien privé a-t‑il une contre­partie, un contrôle du propos qui ne doit pas nuire à la marque? "Il y a beaucoup de fantasmes, réagit Olivier Gabet, le directeur du MAD. Dans l'art contemporain aussi, les artistes participent à l'accrochage. Mais, en mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs.""Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes"Si la vie de Gabrielle Chanel, notamment son attitude controversée pendant l'Occupation, est à peine évoquée à Galliera, c'est parce que les commissaires disent avoir fait le choix de mettre son œuvre en avant, ses choix stylistiques très forts. "Nous analysons son travail, explique Miren Arzalluz, nous montrons comment elle a intégré la notion de confort dans des créations élégantes, tout comme sa grande maîtrise des ornements. Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes, par exemple toutes les créations des années 1930."Un public plus largeCes visiteurs venus admirer robes du soir et autres tenues inabordables dopent la fréquentation des établissements qui misent sur la mode. Malgré des jauges très limitées par la pandémie, "Playground", avec sa constellation de baskets de toutes les couleurs, a attiré visiteurs en juillet-août au musée des Arts décoratifs et du Design MADD de Bordeaux. A Lyon, le focus du musée des Tissus sur la styliste punk Vivienne Westwood a débuté le 10 septembre et a fait le plein le week-end dernier lors des Journées du patrimoine. "Christian Louboutin L'Exhibition[niste]" a déjà drainé plus de visiteurs dans le sillage sensuel de ses semelles rouges au Palais de la Porte-­Dorée à Paris depuis la réouverture en juin. Il y a trois ans, la spectaculaire rétrospective Dior au MAD de Paris avait explosé les compteurs, avec plus de visiteurs."La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes""La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes, note Esclarmonde Monteil, directrice du musée des Tissus de Lyon. Pour Vivienne Westwood, nous comptons environ un tiers de moins de 26 ans. Tout le monde se projette dans des vêtements, s'imagine dedans. Il y a une grande proximité."Escarpin géant en cristal dans un palanquin d'argent sévillan pour Louboutin ou parois noires et miroirs chics pour Chanel la scénographie joue aussi un rôle important en rendant les œuvres plus accessibles, sans présupposé culturel. "Le visiteur ne se dit pas 'je ne connais pas', comme lorsqu'il se trouve par exemple face à une peinture classique qui fait référence à des sujets bibliques ou mythologiques", décrit Olivier Gabet, commissaire du show Louboutin. La mode au musée est aujourd'hui reconnue comme une expression artistique à part entière. Et, de plus en plus, selon Miren Arzalluz, "comme un phénomène social, politique, qui explique notre époque".Pour tous les goûts "Gabrielle Chanel - Manifeste de mode", palais Galliera Paris 16e, du 1er octobre au 14 mars 2021. "Vivienne Westwood - Art, mode et subversion", musée des Tissus de Lyon, jusqu'au 17 janvier 2021. "Man Ray et la mode", musée du Luxembourg Paris 6e, jusqu'au 17 janvier 2021. "Playground - Le design des sneakers", MADD de Bordeaux, jusqu'au 10 janvier 2021. "Harper's Bazaar - Premier magazine de mode", MAD de Paris, jusqu'au 3 janvier 2021. et Balenciaga - Sculpteurs de la forme", nouvel accrochage à la Fondation Alaïa Paris 4e, jusqu'au 3 janvier 2021. Au mythique 18 rue de la Verrerie, depuis plus de 15 ans, le créateur Azzedine Alaïa présentait ses coups de cœur allant du design à la photographie. La Galerie aime à créer des ponts entre la mode, la photographie, le design, la poésie ou encore l’architecture. A sa mort, le 18 novembre 2017, le souhait le plus cher du créateur était que ce lieu puisse continuer à vivre. Fondée en 2007 à Paris, la Fondation Azzedine Alaïa est reconnue comme fondation d’utilité publique le 28 février 2020. En janvier 2018 l’exposition Je suis couturier » lui rendait hommage. Depuis, à raison de 2 fois par an la Fondation présente des expositions de mode mettant au jour sa collection personnelle. En novembre 2018, la Fondation ouvre une librairie et un café et y organise des signatures, lectures et conversations. Cette Fondation a pour vocation de conserver, montrer et de partager avec les étudiants cet immense patrimoine. Issues des archives constituées par Azzedine Alaïa, les différentes pièces de Balenciaga sont montrées au sein de la maison de couture, aujourd’hui siège de l’association qui veille sur sa mémoire et son œuvre. Une exposition où se font face 80 modèles imaginés par les deux créateurs, présentés pour la première fois dans cette créations qui dialoguent entre elles de façon surprenante. En 1968, Balenciaga annonce de but en blanc fermer boutique, le prêt-à-porté ne lui réussissant pas. De nombreuses pièces sont ainsi destinées à être jetées ou vendues, et Azzedine Alaïa décide alors d'en récupérer. Ces modèles, Alaïa les conservent précieusement et va même s'en inspirer pour ses propres créations. C'est Azzedine Alaïa collectionneur Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme qui rouvre pour notre plus grand Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie 75004 PARIS ouvert tous les jours de 11h à 19h , tél +33 1 42 72 30 69 ou 0142 72 19 19 jusqu'au 4 janvier 2021

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