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UnpoĂšme grec du IV e siĂšcle av. J-C, raconte ses aventures en mer MĂ©diterranĂ©e et son arrivĂ©e en Italie. De nouvelles aventures sont rajoutĂ©es au cours des siĂšcles, en particulier la rencontre entre ĂnĂ©e et Didon , la reine de Carthage . Ă la fin du I e siĂšcle av. J-C le poĂšte latin Virgile composa l' ĂnĂ©ide un immense poĂšme qui regroupe toutes les lĂ©gendes d'ĂnĂ©e afin de
Cest la premiĂšre visite du roi dans lâancienne colonie belge depuis le dĂ©but de son rĂšgne en 2013. Du 07 au 13 juin, le monarque sera accompagnĂ© du Premier ministre, Alexander De
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23novembre 1620 : arrivĂ©een AmĂ©rique du Mayflower. Ce bateau transportait les immigrants anglo-hollandais qui devaient fonder la colonie de Plymouth en Nouvelle-Angleterre. Ces nouveaux arrivants Ă©taient pour la plupart des puritains anglais qui sâĂ©taient dĂ©jĂ expatriĂ©s en Hollande dix annĂ©es plus tĂŽt en raison de lâintolĂ©rance
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd. DĂ©finition du mot AvĂšnement AVĂNEMENT. n. m. Venue, arrivĂ©e. Il ne se dit guĂšre que de l'ĂlĂ©vation Ă une dignitĂ© suprĂȘme. Le roi, Ă son avĂšnement Ă la couronne, donna, etc. Ă son joyeux avĂšnement. Ă son heureux avĂšnement. Le pape, depuis son avĂšnement au pontificat... AprĂšs son avĂšnement Ă l'empire. Don de joyeux avĂšnement, Don que l'on faisait au roi lorsqu'il montait sur le termes de Religion chrĂ©tienne, il se dit du Temps auquel le Messie s'est manifestĂ© aux hommes et de Celui oĂč il doit paraĂźtre pour les juger. Le premier, le second avĂšnement du Messie. Tout ou partie de cette dĂ©finition est extrait du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française, huitiĂšme Ă©dition, 1932-1935
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Fils de Henri II et de Catherine de MĂ©dicis, il naquit Ă Saint-Germain-en-Laye le 27 juin 1550, monta sur le trĂŽne le 15 dĂ©cembre 1560, aprĂšs la mort de François II, son frĂšre, et fut sacrĂ© Ă Reims le 15 mars 1561, nâayant pas encore onze ans accomplis. Les factions avaient tellement affaibli lâordre politique du royaume, que la rĂ©gence ne fut donnĂ©e Ă personne, quoique le jeune roi nâeĂ»t pas atteint lâĂąge fixĂ© par les lois pour gouverner en son nom. On se contenta de faire Ă©crire au parlement, par ce jeune prince, quâil avait priĂ© sa mĂšre de prendre lâadministration des affaires de lâĂtat ; et, comme on nâignorait pas que Catherine de MĂ©dicis avait pris toutes ses mesures pour que lâautoritĂ© ne lui fĂ»t pas disputĂ©e, le parlement rĂ©pondit qui il remerciait Dieu de la sage rĂ©solution inspirĂ©e au roi. On ne peut quâapprouver la prudence des magistrats, qui aimĂšrent mieux ne pas rĂ©clamer les lois constitutives du royaume, que de rĂ©veiller entre les Guise et les princes du sang, entre les catholiques et les calvinistes, des rivalitĂ©s qui auraient fait Ă©clater la guerre civile ; mais que pouvait-on attendre dâune reine qui se croyait capable de rĂ©tablir le pouvoir royal, et nâosait pas demander la rĂ©gence ? Elle permit que le roi de Navarre fĂ»t nommĂ© lieutenant gĂ©nĂ©ral du royaume, parce quâelle connaissait assez la faiblesse de son caractĂšre pour ne pas le redouter ; et, sans rĂ©flĂ©chir quâentre les partis qui divisaient la France, il en Ă©tait un auquel il fallait invariablement sâattacher, parce quâil tenait aux lois fondamentales de la monarchie, elle se promit de tout brouiller pour tout Ă©craser, et ne parvint quâĂ mettre !es catholiques dans la nĂ©cessitĂ© dâattendre leur salut dâun autre que du roi. En effet, les Guise ne se dĂ©concertĂšrent pas en voyant leur crĂ©dit diminuer par la mort de François II ; ils sentirent que leur vĂ©ritable force Ă©tait indĂ©pendante de la cour, et que, du moment oĂč lâautoritĂ© souffrait que les calvinistes formassent des associations politiques, la puissance rĂ©elle serait Ă ceux qui sauraient former une ligue catholique. Dans lâassemblĂ©e des Ă©tats gĂ©nĂ©raux tenue Ă OrlĂ©ans, les partis essayĂšrent leurs forces, et les propositions, sous lâapparence du bien de lâEtat, nâannonçaient que lâintention de perdre ceux que lâon redoutait ; mais les attaques dirigĂ©es contre les Guise, loin de les abattre, rapprochĂšrent dâeux le connĂ©table de Montmorency, qui, par son grand Ăąge et son sincĂšre attachement Ă ses rois, jouissait de la plus haute considĂ©ration. Lâunion quâil forma avec le duc de Guise et le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© fut appelĂ©e par les huguenots le triumvirat. Chaque proposition faite aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux nâayant dâautre rĂ©sultat que dâaugmenter les animositĂ©s, Catherine de MĂ©dicis crut devoir ajourner lâassemblĂ©e au mois de mai ; et lorsque cette Ă©poque fut arrivĂ©e, elle recula devant le danger de mettre de nouveau les partis en prĂ©sence ; mais comme les calvinistes, fiers de la protection secrĂšte quâils trouvaient Ă la cour, en profitaient pour attaquer les prĂȘtres, quâon nâentendait parler de tous cĂŽtĂ©s que de tumultes et de massacres, on crut devoir assembler le parlement, oĂč se rendirent le roi, la reine mĂšre, les princes du sang et les pairs. La grande difficultĂ© consistait Ă faire cesser les querelles de religion, sans parler de religion ; car on convenait que tout ce qui tient au dogme ne pouvait ĂȘtre dĂ©cidĂ© que par un concile. Cette difficultĂ© Ă©tait insurmontable ; on lâĂ©luda en dĂ©fendant les assemblĂ©es sĂ©ditieuses, et en suspendant lâexĂ©cution des mesures prĂ©cĂ©demment ordonnĂ©es contre les calvinistes ; câest sur cette base que fut dressĂ© quelques jours aprĂšs, Ă Saint-Germain, le fameux Ă©dit de juillet, Ă©dit qui mĂ©contenta les catholiques, parce quâil ne les vengeait pas, et qui rendit les calvinistes furieux, parce quâils nâen Ă©taient plus Ă vouloir se contenter dâune simple tolĂ©rance. La reine mĂšre, sans consulter le pape, avait autorisĂ© une confĂ©rence entre les docteurs des deux religions câest ce quâon nomme le colloque de Poissy, tenu au mois dâaoĂ»t 1561. Chaque orateur sây attribua la victoire, comme il arrive toujours dans les discussions de ce genre ; cependant les propositions des calvinistes rĂ©voltĂšrent le roi de Navarre, qui, dĂšs ce moment, se rĂ©unit au connĂ©table, au duc de Guise et au marĂ©chal de Saint-AndrĂ©. La reine, effrayĂ©e de se voir abandonnĂ©e par le premier prince du sang, se jeta dans les bras du prince de CondĂ© et de lâamiral Coligny, chefs dĂ©clarĂ©s des huguenots, et câest alors quâelle accorda lâĂ©dit de janvier 1562, Ă©dit si favorable aux religionnaires quâils crurent nâavoir plus rien Ă mĂ©nager aussi se portĂšrent-ils dans Paris mĂȘme Ă des violences qui annonçaient la ruine de la religion de lâEtat. Catherine de MĂ©dicis Ă©tait dâautant plus embarrassĂ©e, que les Guise sâĂ©tant Ă©loignĂ©s de la cour, le prince de CondĂ© et lâamiral Coligny ne se donnaient plus la peine de cacher le mĂ©pris quâils avaient pour sa personne ; elle sentait trop tard quâen flattant tour Ă tour les factions, elle avait perdu toute autoritĂ©, et que la guerre civile devenait inĂ©vitable. Le duc de Guise se vit recherchĂ© Ă la fois par la cour qui le redoutait, et par les Parisiens qui avaient besoin dâun dĂ©fenseur ; il se dirigea sur Paris. En passant prĂšs de Vassy en Champagne, ses gens se prirent de dispute avec des calvinistes qui chantaient des psaumes dans une grange ; il se prĂ©senta pour apaiser le tumulte, et fut frappĂ© dâune pierre qui lui mit le visage en sang aussitĂŽt ceux qui lâaccompagnaient tombĂšrent sur les huguenots, et en passĂšrent une soixantaine au fil de lâĂ©pĂ©e. Cette action fit grand bruit parmi les rĂ©formĂ©s, qui la commentĂšrent, et la prĂ©sentĂšrent dans tous leurs temples comme le signal de la guerre. Le duc de Cuise fut reçu dans la capitale avec des transports de joie quâil serait impossible de dĂ©crire ce nâĂ©tait plus simplement un hĂ©ros, câĂ©tait lâappui des fidĂšles, le protecteur de lâEglise. Selon lâesprit de la monarchie, les deux factions voulaient avoir le roi en leur puissance, afin de ne pas paraĂźtre rebelles ; le duc de Guise lâemporta et le monarque vint de Fontainebleau Ă Paris, oĂč la reine mĂšre lâaccompagna, quoiquâelle fĂźt dans le mĂȘme temps des dĂ©marches pour se rapprocher du prince de CondĂ© ; ce qui ne servit quâĂ prouver sa faiblesse et Ă la rendre suspecte aux deux partis. Le prince de CondĂ©, ayant manquĂ© lâoccasion de se saisir du roi, ne pouvait plus prendre les armes sans ĂȘtre accusĂ© de rĂ©bellion. Il frĂ©mit des malheurs auxquels il allait exposer sa patrie ; mais un chef de faction, quelle que soit la violence de son caractĂšre, sâaperçoit bientĂŽt que ceux qui le secondent sont encore plus violents que lui. Tandis quâil dĂ©libĂ©rait, les calvinistes se soulevaient de tous cĂŽtĂ©s ; il nâĂ©tait plus temps dâhĂ©siter ; il se jeta dans OrlĂ©ans, dont il fit la place dâarmes de son parti. Au mĂȘme instant, les siens se saisissaient dâun grand nombre de villes ; partout oĂč ils Ă©taient les plus forts, ils dĂ©pouillaient les Ă©glises, massacraient les prĂȘtres et toutes les personnes vouĂ©es Ă la religion, et leurs chefs nâavaient point honte de livrer le Havre aux Anglais, pour gage du traitĂ© quâils faisaient avec eux. On peut juger combien cette action fut odieuse aux bons Français, et combien elle rehaussait la gloire du duc de Guise, qui, sous le rĂšgne de Henri II, avait eu lâhonneur dâenlever Ă lâAngleterre Calais quâelle possĂ©dait depuis deux siĂšcles. Les huguenots avaient pris trop de villes pour pouvoir les dĂ©fendre ils en perdirent la plus grande partie en peu de jours. Le roi de Navarre fut blessĂ© Ă mort en faisant le siĂšge de Rouen, qui revint Ă©galement au parti catholique. Le duc de Cuise prouvait aux rebelles quâil nâavait rien perdu de cette activitĂ© qui le distinguait entre mes guerriers de son siĂšcle. Il les battit Ă Dreux, le 15 dĂ©cembre 1562. Dans cette bataille, le connĂ©table de Montmorency fut fait prisonnier par les huguenots et le prince de CondĂ© par les catholiques ; le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© y perdit la vie. Le duc de Guise mit aussitĂŽt le siĂšge devant OrlĂ©ans ; la prise de cette ville devait ruiner le parti calviniste. Le duc Ă©tait Ă la veille de sâen rendre maĂźtre, lorsquâil fut assassinĂ©, le 15 fĂ©vrier 1563, par Poltrot, jeune gentilhomme du parti calviniste, qui lui tira un coup de pistolet. La blessure ne paraissait pas mortelle. Mais les balles Ă©taient empoisonnĂ©es, et le duc mourut le 24 du mĂȘme mois, Ă lâĂąge de 44 ans, plus grand encore Ă ses derniers moments quâil ne lâavait Ă©tĂ© Ă la tĂȘte des armĂ©es. Si votre religion vous apprend Ă tuer celui qui ne vous a jamais offensĂ©, dit-il Ă son assassin, la mienne mâordonne de vous pardonner ; allez, je vous renvoie en libertĂ©. » Il conseilla au roi et Ă la reine mĂšre de transiger avec les partis, afin de chasser les Ă©trangers du royaume. Ses conseils furent suivis ; les factions signĂšrent un traitĂ© le 18 mars, et le Havre fut repris aux Anglais le 27 juillet. Le roi, ayant Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© majeur la mĂȘme annĂ©e 1563, partit, accompagnĂ© de sa mĂšre, pour visiter les provinces. Il eut Ă Bayonne une entrevue avec Isabelle, sa sĆur, Ă©pouse de Philippe II, roi dâEspagne ; les calvinistes en conçurent de lâombrage jusquâĂ reprendre les armes, et former le projet dâenlever le roi lorsquâil revenait Ă Paris. Il en fut averti comme il sortait de Meaux. Il se mit au milieu dâun corps de Suisses, les anima par son intrĂ©piditĂ© ; et, aprĂšs bien des dangers, il arriva dans la capitale le 29 septembre au soir, ayant Ă©tĂ© quinze heures Ă cheval sans prendre aucune nourriture. Cette tentative des huguenots lui fit une impression dâautant plus profonde, quâil Ă©tait dans lâĂąge oĂč lâon ne pouvait plus prĂ©tendre Ă le servir malgrĂ© lui ; on sâattaquait Ă sa personne, on bravait son autoritĂ© quel roi aurait pu supporter patiemment une pareille injure, et combien la nĂ©cessitĂ© de la dissimuler devait amasser de haine dans un cĆur naturellement fier ! DĂšs son enfance, Charles IX avait annoncĂ© les qualitĂ©s qui font les grands princes ; brave, aimant la gloire, infatigable, dâun esprit vif et pĂ©tulant, heureux en rĂ©parties, ayant du goĂ»t pour les lettres ; on ne pouvait lui reprocher quâun excĂšs de forces, quâil employait Ă des exercices au-dessous de son rang. Mais, pour le condamner mĂȘme sur ce point, il faudrait oublier les moyens employĂ©s par Catherine de MĂ©dicis pour le corrompre et pour lâempĂȘcher de se mettre Ă la tĂȘte des armĂ©es. SâĂ©tant aperçu un jour que le vin avait altĂ©rĂ© sa raison, il jura de ne plus en boire, et tint son serment. Que ne pouvait-on pas attendre dâun prince de vingt ans, capable de prendre un tel empire sur lui-mĂȘme ! Heureux si la violence de son caractĂšre lui avait donnĂ© le courage de se sĂ©parer de sa mĂšre ; mais, au milieu des factions, il fut facile Ă cette femme artificieuse de lui montrer des ennemis partout, de lui faire croire quâil ne trouverait fidĂ©litĂ© quâen elle, et de plier Ă la dissimulation un cĆur auquel la nature avait donnĂ© toutes les qualitĂ©s, et mĂȘme les dĂ©fauts les plus opposĂ©s Ă ce vice. Sâil avait Ă©tĂ© le maĂźtre de sa conduite, il nâaurait pas cachĂ© Ă Coligny la haine quâil avait conçue contre lui depuis la tentative de Meaux, et, se mettant Ă la tĂȘte des catholiques, il aurait en peu de temps rĂ©duit la faction opposĂ©e ; mais cela nâentrait point dans les vues de la reine mĂšre, qui, dans lâespĂ©rance de voir pĂ©rir les chefs des deux partis, et de gouverner ensuite sans contradiction, craignait que son fils ne fĂ»t vĂ©ritablement roi. AprĂšs la bataille de Saint-Denis, gagnĂ©e le 10 novembre 1567 par le connĂ©table de Montmorency, qui mourut des blessures quâil y reçut, Catherine de MĂ©dicis, au lieu de poursuivre les calvinistes, sâempressa de nĂ©gocier, et le 15 aoĂ»t 1570, fut signĂ© un nouvel Ă©dit de pacification, que le peuple nomma la paix boĂźteuse ou la paix mal assise. Elle Ă©tait appelĂ©e ainsi parce quâelle avait Ă©tĂ© conclue, au nom du roi, par Biron et Mesmes, dont le premier Ă©tait boĂźteux, et lâautre portait le nom de sa seigneurie. Les calvinistes, forts des mĂ©nagements que la cour avait pour eux, retinrent une partie des places quâils devaient rendre, et continuĂšrent Ă entretenir des intelligences avec lâAngleterre et les princes dâAllemagne ; les massacres entre eux et les catholiques recommencĂšrent ; ce qui prouve que lâautoritĂ© royale devait enfin renoncer Ă tenir la balance entre deux partis irrĂ©conciliables, dont lâun portait les armes contre son roi et contractait alliance avec les Ă©trangers. La guerre civile Ă©clata de nouveau. Le duc dâAnjou, depuis Henri III, fut mis Ă la tĂȘte de lâarmĂ©e royale. Rien ne fait mieux comprendre lâascendant de Catherine de MĂ©dicis ; car Charles IX Ă©tait jaloux du duc dâAnjou son frĂšre, et nâosa cependant lui refuser un commandement quâil brĂ»lait de prendre lui-mĂȘme. Le prince de CondĂ© fut tuĂ© le 15 mars 1569, Ă la bataille de Jarnac, et lâamiral de Coligny battu Ă Montcontour, le 3 octobre de la mĂȘme annĂ©e. Catherine de MĂ©dicis profita de la jalousie que le roi prenait des victoires remportĂ©es par son frĂšre, pour lâamener Ă traiter de nouveau avec les calvinistes. La paix fut signĂ©e le 15 aoĂ»t 1570. A en examiner les articles, ou croirait quâon ne battait les rebelles que pour avoir le plaisir de leur assurer de nouveaux avantages ; ils furent si grands cette fois, que les historiens ont cru gĂ©nĂ©ralement que la reine ne consentit Ă tout accorder quâavec le projet formĂ© dâemployer la trahison pour faire pĂ©rir les chefs du parti. Sans doute ils conçurent le mĂȘme soupçon, car ils furent longtemps sans cĂ©der aux caresses quâon leur prodiguait pour les attirer Ă la cour. Le 26 novembre 1570, Charles IX Ă©pousa Elisabeth, fille de lâempereur Maximilien II ; les chefs des calvinistes ne purent refuser de paraĂźtre aux fĂȘtes donnĂ©es Ă cette occasion ; mais ils avaient soin de ne se livrer jamais tous Ă la fois. Enfin la dĂ©fiance sâapaisa peu Ă peu ; lâamiral de Coligny ne fut pas insensible Ă lâambition de passer pour gouverner le conseil du monarque, et le mariage du jeune roi de Navarre, depuis Henri IV, avec Marguerite, sĆur de Charles IX, sembla bannir tous les soupçons. Ce mariage se fit le 18 aoĂ»t 1572. La premiĂšre tentative dâassassinat sur lâamiral eut lieu le 22 du mĂȘme mois ; le 24 fut donnĂ© le signal de la Saint-BarthĂ©lemy, massacre qui dura sept jours, et dans lequel il fut tuĂ© plus de 5 000 personnes Ă Paris seulement. Lâexemple de la capitale ne fut que trop bien suivi dans la plupart des provinces. Coligny fut massacrĂ© dans son lit par un nommĂ© BĂȘme ; les enfants du duc de Guise, qui reprochaient Ă lâamiral lâassassinat de leur pĂšre, dirigĂšrent la main qui le frappa, et vinrent assouvir leur vengeance sur son cadavre, qui fut pendu par les pieds au gibet de Montfaucon, aprĂšs avoir Ă©tĂ© exposĂ© aux insultes de la populace. Le jeune prince de CondĂ© et le roi de Navarre ne sauvĂšrent leur vie quâen abjurant ; mais ils profitĂšrent dâune occasion favorable pour sâĂ©loigner de la cour. DĂ©savouant alors une religion quâils nâavaient embrassĂ©e que par violence, ils se mirent Ă la tĂȘte des calvinistes, et tant de sang rĂ©pandu ne servit quâĂ faire Ă©clater la guerre civile, pour la quatriĂšme fois depuis le rĂšgne de Charles IX. La constance avec laquelle ils dĂ©fendirent la Rochelle, que lâarmĂ©e royale ne put prendre, dut rĂ©vĂ©ler Ă Catherine de MĂ©dicis toute la faiblesse de sa politique ; car aucun des chefs dont elle avait dĂ©sirĂ© la mort, dans lâespoir dâĂȘtre maĂźtresse du gouvernement, nâavait survĂ©cu, et lâautoritĂ© royale nâen Ă©tait pas plus affermie. Câest une grande folie de croire que les factions puissent manquer de chefs ; le jeune duc de Guise fut bien plus dangereux que son pĂšre, et le roi de Navarre prouva quâil pouvait Ă lui seul remplacer tous les princes du sang. Depuis la Saint-BarthĂ©lemy, Charles IX, poursuivi par les remords, conçut pour sa mĂšre une aversion quâil lui Ă©tait impossible de dissimuler ; aussi chercha-t-elle Ă regagner sa confiance en briguant pour le duc dâAnjou le trĂŽne de Pologne, auquel il fut en effet appelĂ©. Mais cet Ă©loignement, en apaisant la jalousie du roi, ne fit que le confirmer dans la rĂ©solution de gouverner par lui-mĂȘme, et dâabattre enfin des partis plus terribles encore pour lâautoritĂ© royale quâils avilissaient, que pour le royaume quâils mettaient au pillage. Assidu Ă son conseil, il commença par diminuer les impĂŽts, et Ă©loigna les femmes auxquelles il avait jusquâalors accordĂ© trop dâempire sur lui ; mais cette rĂ©solution fut prise trop tard le coup Ă©tait portĂ© ; il mourut le 31 mai 1574, dans la 24e annĂ©e de son Ăąge, et la 14e de son rĂšgne. Henri III lui succĂ©da. Nous avons esquissĂ© le caractĂšre de ce roi avant de raconter le massacre de la Saint-BarthĂ©lemy ; car on supporterait difficilement que lâhistorien, dont le devoir cependant est de ne dissimuler ni le mal ni le bien, rendit justice Ă un prince prĂ©sentĂ© au jugement des siĂšcles comme le bourreau de ses sujets. Ce prince ne comptait alors que vingt-deux ans ; sa couronne avait sans cesse Ă©tĂ© menacĂ©e ; il fut entraĂźnĂ©, et mourut de la violence de ses remords, en remerciant Dieu de ne pas lui avoir accordĂ© dâenfants, car il craignait les chances dâune nouvelle minoritĂ©. Sâil nâexcita aucune pitiĂ©, quel sentiment rĂ©servera-t-on Ă celle qui ne fit servir lâautoritĂ© dâune mĂšre quâĂ le conduire dans cette dĂ©plorable situation oĂč le pouvoir royal Ă©tait rĂ©duit Ă employer le crime, sans mĂȘme avoir la certitude dây trouver son salut ? Charles IX aimait beaucoup la chasse, et se plaisait Ă montrer sa force, en abattant dâun seul coup la tĂȘte des animaux quâil rencontrait. On a dit quâil exerçait sur les bĂȘtes Ă rĂ©pandre le sang de ses sujets ; câest faire de lâesprit sur une matiĂšre qui sây prĂȘte difficilement. On a de lui un ouvrage que Villeroy publia en 1625 sous le titre Chasse royale composĂ©e par Charles IX ; câest lâunique Ă©dition. Ce prince ne laissa pas dâenfants dâElisabeth, son Ă©pouse ; il eut dâune de ses maĂźtresses, nommĂ©e Marie Touchet, Charles, duc dâAngoulĂȘme. Câest sous le rĂšgne de Charles IX que fut bĂąti le palais des Tuileries 1564. Le 4 juillet de la mĂȘme annĂ©e, Charles rendit Ă Lyon une ordonnance par laquelle il fixait le commencement de lâannĂ©e au mois de janvier. Il fut le premier des rois de France qui autorisa les secrĂ©taires dâĂtat Ă signer pour lui dans certains cas. Charles IX cultiva et favorisa les lettres. Il est mĂȘme restĂ© quelques vers de lui, parmi lesquels on cite cet impromptu François premier prĂ©dit ce point, Que ceux de la maison de Guise Mettraient ses enfants en pourpoint Et son pauvre peuple en chemise.
arrivée d un roi en 9 lettres