1 Si vous arrivez par avion ou par bateau. Si vous prenez un vol entre MontrĂ©al et New York, ou tout autre vol ou bateau entre le Canada et les États-Unis, vous devez obligatoirement effectuer une demande d’ESTA auprĂšs des autoritĂ©s amĂ©ricaines. L’ESTA est une demande d’autorisation Ă©lectronique de voyage Ă  remplir au moins 72h UnpoĂšme grec du IV e siĂšcle av. J-C, raconte ses aventures en mer MĂ©diterranĂ©e et son arrivĂ©e en Italie. De nouvelles aventures sont rajoutĂ©es au cours des siĂšcles, en particulier la rencontre entre ÉnĂ©e et Didon , la reine de Carthage . À la fin du I e siĂšcle av. J-C le poĂšte latin Virgile composa l' ÉnĂ©ide un immense poĂšme qui regroupe toutes les lĂ©gendes d'ÉnĂ©e afin de Cest la premiĂšre visite du roi dans l’ancienne colonie belge depuis le dĂ©but de son rĂšgne en 2013. Du 07 au 13 juin, le monarque sera accompagnĂ© du Premier ministre, Alexander De RecherchediffĂ©rents documents pour enseigner le français Ă  un enfant scolarisĂ© en Turquie jusqu'Ă  cette annĂ©e. Il arrive en CE2, ne parle pas, ne lis pas et ne comprend pas du 23novembre 1620 : arrivĂ©een AmĂ©rique du Mayflower. Ce bateau transportait les immigrants anglo-hollandais qui devaient fonder la colonie de Plymouth en Nouvelle-Angleterre. Ces nouveaux arrivants Ă©taient pour la plupart des puritains anglais qui s’étaient dĂ©jĂ  expatriĂ©s en Hollande dix annĂ©es plus tĂŽt en raison de l’intolĂ©rance Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. DĂ©finition du mot AvĂšnement AVÈNEMENT. n. m. Venue, arrivĂ©e. Il ne se dit guĂšre que de l'ÉlĂ©vation Ă  une dignitĂ© suprĂȘme. Le roi, Ă  son avĂšnement Ă  la couronne, donna, etc. À son joyeux avĂšnement. À son heureux avĂšnement. Le pape, depuis son avĂšnement au pontificat... AprĂšs son avĂšnement Ă  l'empire. Don de joyeux avĂšnement, Don que l'on faisait au roi lorsqu'il montait sur le termes de Religion chrĂ©tienne, il se dit du Temps auquel le Messie s'est manifestĂ© aux hommes et de Celui oĂč il doit paraĂźtre pour les juger. Le premier, le second avĂšnement du Messie. Tout ou partie de cette dĂ©finition est extrait du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française, huitiĂšme Ă©dition, 1932-1935 Combien y a-t-il de solutions de mots-croisĂ©s pour la dĂ©finition ArrivĂ©e d'un roi ? 1 solutions pour la dĂ©finition ArrivĂ©e d'un roi disponibles dans l'aide au mots-croisĂ©s. Les solutions vont de avenementmots de neuf lettres Ă  avenement mots de neuf lettres. ArrivĂ©e d'un roi longueur des solutions. La solution la plus courte pour la dĂ©finition ArrivĂ©e d'un roi est avenement 9 lettres. La solution la plus longue pour la dĂ©finition ArrivĂ©e d'un roi est avenement 9 lettres. Comment proposer de nouvelles solutions pour ArrivĂ©e d'un roi ? L'aide au mots-croisĂ©s de grandit grĂące aux contributions de nos utilisateurs. N'hĂ©sitez pas Ă  proposer de nouvelles suggestions, comme une reformulation de la dĂ©finition ArrivĂ©e d'un roi. Notre aide aux mots-croisĂ©s contient actuellement plus d'un million de solutions et dĂ©finitions. l'essentiel Chaque Ă©tĂ©, les producteurs de l’appellation Melon de Lectoure » se donnent rendez-vous le temps d’une journĂ©e de dĂ©gustations et de festivitĂ©s autour du fruit-roi de l’étĂ© dans la citĂ© gersoise. Code couleur ? Vert et orange bien sĂ»r pour fĂȘter le melon de Lectoure ce vendredi ! L’Association pour la Promotion du melon de Lectoure attend un public nombreux pour fĂȘter la fameuse cucurbitacĂ©e emblĂ©matique du lectourois dont les arĂŽmes sont particuliĂšrement concentrĂ©s compte tenu de la mĂ©tĂ©o actuelle. Elle a acquis ses lettres de noblesse grĂące Ă  une marque dĂ©posĂ©e en avril 2016 Melon de Lectoure ». Trois cantons sont concernĂ©s par l’appellation Lectoure, Fleurance et Condom, et seuls les producteurs adhĂ©rents – actuellement 45 – peuvent ainsi vendre leur production dans des plateaux siglĂ©s ; ils sont attendus pour la fĂȘte. MarchĂ© et concours Sur le marchĂ© hebdomadaire du vendredi, trĂšs actif en Ă©tĂ©, particuliĂšrement avec cette animation, trois concours sont organisĂ©s de 10 heures Ă  midi du meilleur producteur, et du meilleur dĂ©gustateur de melon. Un moment fort sympathique, jugez plutĂŽt il s’agit de goĂ»ter, apprĂ©cier, noter les cubes de melons qui vous seront proposĂ©s sur un seul stand installĂ© cette annĂ©e devant le local de l’Acal Associations de commerçants situĂ© 94 rue Nationale, juste avant le cinĂ©ma, puis de rĂ©pondre aux questions. SĂ©ances de dĂ©gustation de melons de Lectoure. DDM archives - Ysabel Pour les enfants, un concours de dessins Dessine-moi le plus joli Melon de Lectoure » est proposĂ©, avec possibilitĂ© de dessiner sur place ou de prĂ©parer le dessin Ă  la maison avant de le dĂ©poser dans l’urne. Remise de prix et intronisations par la ConfrĂ©rie en musique Les festivitĂ©s reprendront en soirĂ©e, les membres de la ConfrĂ©rie du melon en grande tenue - bĂ©ret vert et cape orange – vous donne rendez-vous devant La Poste Ă  18 heures pour entrer en grande pompe et en musique sur l’esplanade ombragĂ©e du Bastion, accompagnĂ©s par la banda Allegria qui rythmera la premiĂšre partie de soirĂ©e. Sous le kiosque, Magalie Thillac, prĂ©sidente de l’association, et son Ă©quipe procĂ©deront aux remises de prix et aux intronisations qui mettront en avant certains personnages connus par le petit Ă©cran, ou d’autres pour leurs talents culinaires
 Mais aussi les dessins des enfants qui seront affichĂ©s. Quand tous auront prĂȘtĂ© serment, ce sera l’heure de l’apĂ©ritif offert par le syndicat du Floc de Gascogne. Puis place aux agapes les associations lectouroises sont heureuses tous les Ă©tĂ©s de rĂ©galer le public avec les repas qu’elles ont rĂ©alisĂ©s
 Meurtre D'un Roi - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre R CodyCross Solution ✅ pour MEURTRE D'UN ROI de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "MEURTRE D'UN ROI" CodyCross Inventions Groupe 45 Grille 4 2 1 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Inventions Solution 45 Groupe 4 Similaires Fils de Henri II et de Catherine de MĂ©dicis, il naquit Ă  Saint-Germain-en-Laye le 27 juin 1550, monta sur le trĂŽne le 15 dĂ©cembre 1560, aprĂšs la mort de François II, son frĂšre, et fut sacrĂ© Ă  Reims le 15 mars 1561, n’ayant pas encore onze ans accomplis. Les factions avaient tellement affaibli l’ordre politique du royaume, que la rĂ©gence ne fut donnĂ©e Ă  personne, quoique le jeune roi n’eĂ»t pas atteint l’ñge fixĂ© par les lois pour gouverner en son nom. On se contenta de faire Ă©crire au parlement, par ce jeune prince, qu’il avait priĂ© sa mĂšre de prendre l’administration des affaires de l’État ; et, comme on n’ignorait pas que Catherine de MĂ©dicis avait pris toutes ses mesures pour que l’autoritĂ© ne lui fĂ»t pas disputĂ©e, le parlement rĂ©pondit qui il remerciait Dieu de la sage rĂ©solution inspirĂ©e au roi. On ne peut qu’approuver la prudence des magistrats, qui aimĂšrent mieux ne pas rĂ©clamer les lois constitutives du royaume, que de rĂ©veiller entre les Guise et les princes du sang, entre les catholiques et les calvinistes, des rivalitĂ©s qui auraient fait Ă©clater la guerre civile ; mais que pouvait-on attendre d’une reine qui se croyait capable de rĂ©tablir le pouvoir royal, et n’osait pas demander la rĂ©gence ? Elle permit que le roi de Navarre fĂ»t nommĂ© lieutenant gĂ©nĂ©ral du royaume, parce qu’elle connaissait assez la faiblesse de son caractĂšre pour ne pas le redouter ; et, sans rĂ©flĂ©chir qu’entre les partis qui divisaient la France, il en Ă©tait un auquel il fallait invariablement s’attacher, parce qu’il tenait aux lois fondamentales de la monarchie, elle se promit de tout brouiller pour tout Ă©craser, et ne parvint qu’à mettre !es catholiques dans la nĂ©cessitĂ© d’attendre leur salut d’un autre que du roi. En effet, les Guise ne se dĂ©concertĂšrent pas en voyant leur crĂ©dit diminuer par la mort de François II ; ils sentirent que leur vĂ©ritable force Ă©tait indĂ©pendante de la cour, et que, du moment oĂč l’autoritĂ© souffrait que les calvinistes formassent des associations politiques, la puissance rĂ©elle serait Ă  ceux qui sauraient former une ligue catholique. Dans l’assemblĂ©e des Ă©tats gĂ©nĂ©raux tenue Ă  OrlĂ©ans, les partis essayĂšrent leurs forces, et les propositions, sous l’apparence du bien de l’Etat, n’annonçaient que l’intention de perdre ceux que l’on redoutait ; mais les attaques dirigĂ©es contre les Guise, loin de les abattre, rapprochĂšrent d’eux le connĂ©table de Montmorency, qui, par son grand Ăąge et son sincĂšre attachement Ă  ses rois, jouissait de la plus haute considĂ©ration. L’union qu’il forma avec le duc de Guise et le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© fut appelĂ©e par les huguenots le triumvirat. Chaque proposition faite aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux n’ayant d’autre rĂ©sultat que d’augmenter les animositĂ©s, Catherine de MĂ©dicis crut devoir ajourner l’assemblĂ©e au mois de mai ; et lorsque cette Ă©poque fut arrivĂ©e, elle recula devant le danger de mettre de nouveau les partis en prĂ©sence ; mais comme les calvinistes, fiers de la protection secrĂšte qu’ils trouvaient Ă  la cour, en profitaient pour attaquer les prĂȘtres, qu’on n’entendait parler de tous cĂŽtĂ©s que de tumultes et de massacres, on crut devoir assembler le parlement, oĂč se rendirent le roi, la reine mĂšre, les princes du sang et les pairs. La grande difficultĂ© consistait Ă  faire cesser les querelles de religion, sans parler de religion ; car on convenait que tout ce qui tient au dogme ne pouvait ĂȘtre dĂ©cidĂ© que par un concile. Cette difficultĂ© Ă©tait insurmontable ; on l’éluda en dĂ©fendant les assemblĂ©es sĂ©ditieuses, et en suspendant l’exĂ©cution des mesures prĂ©cĂ©demment ordonnĂ©es contre les calvinistes ; c’est sur cette base que fut dressĂ© quelques jours aprĂšs, Ă  Saint-Germain, le fameux Ă©dit de juillet, Ă©dit qui mĂ©contenta les catholiques, parce qu’il ne les vengeait pas, et qui rendit les calvinistes furieux, parce qu’ils n’en Ă©taient plus Ă  vouloir se contenter d’une simple tolĂ©rance. La reine mĂšre, sans consulter le pape, avait autorisĂ© une confĂ©rence entre les docteurs des deux religions c’est ce qu’on nomme le colloque de Poissy, tenu au mois d’aoĂ»t 1561. Chaque orateur s’y attribua la victoire, comme il arrive toujours dans les discussions de ce genre ; cependant les propositions des calvinistes rĂ©voltĂšrent le roi de Navarre, qui, dĂšs ce moment, se rĂ©unit au connĂ©table, au duc de Guise et au marĂ©chal de Saint-AndrĂ©. La reine, effrayĂ©e de se voir abandonnĂ©e par le premier prince du sang, se jeta dans les bras du prince de CondĂ© et de l’amiral Coligny, chefs dĂ©clarĂ©s des huguenots, et c’est alors qu’elle accorda l’édit de janvier 1562, Ă©dit si favorable aux religionnaires qu’ils crurent n’avoir plus rien Ă  mĂ©nager aussi se portĂšrent-ils dans Paris mĂȘme Ă  des violences qui annonçaient la ruine de la religion de l’Etat. Catherine de MĂ©dicis Ă©tait d’autant plus embarrassĂ©e, que les Guise s’étant Ă©loignĂ©s de la cour, le prince de CondĂ© et l’amiral Coligny ne se donnaient plus la peine de cacher le mĂ©pris qu’ils avaient pour sa personne ; elle sentait trop tard qu’en flattant tour Ă  tour les factions, elle avait perdu toute autoritĂ©, et que la guerre civile devenait inĂ©vitable. Le duc de Guise se vit recherchĂ© Ă  la fois par la cour qui le redoutait, et par les Parisiens qui avaient besoin d’un dĂ©fenseur ; il se dirigea sur Paris. En passant prĂšs de Vassy en Champagne, ses gens se prirent de dispute avec des calvinistes qui chantaient des psaumes dans une grange ; il se prĂ©senta pour apaiser le tumulte, et fut frappĂ© d’une pierre qui lui mit le visage en sang aussitĂŽt ceux qui l’accompagnaient tombĂšrent sur les huguenots, et en passĂšrent une soixantaine au fil de l’épĂ©e. Cette action fit grand bruit parmi les rĂ©formĂ©s, qui la commentĂšrent, et la prĂ©sentĂšrent dans tous leurs temples comme le signal de la guerre. Le duc de Cuise fut reçu dans la capitale avec des transports de joie qu’il serait impossible de dĂ©crire ce n’était plus simplement un hĂ©ros, c’était l’appui des fidĂšles, le protecteur de l’Eglise. Selon l’esprit de la monarchie, les deux factions voulaient avoir le roi en leur puissance, afin de ne pas paraĂźtre rebelles ; le duc de Guise l’emporta et le monarque vint de Fontainebleau Ă  Paris, oĂč la reine mĂšre l’accompagna, quoiqu’elle fĂźt dans le mĂȘme temps des dĂ©marches pour se rapprocher du prince de CondĂ© ; ce qui ne servit qu’à prouver sa faiblesse et Ă  la rendre suspecte aux deux partis. Le prince de CondĂ©, ayant manquĂ© l’occasion de se saisir du roi, ne pouvait plus prendre les armes sans ĂȘtre accusĂ© de rĂ©bellion. Il frĂ©mit des malheurs auxquels il allait exposer sa patrie ; mais un chef de faction, quelle que soit la violence de son caractĂšre, s’aperçoit bientĂŽt que ceux qui le secondent sont encore plus violents que lui. Tandis qu’il dĂ©libĂ©rait, les calvinistes se soulevaient de tous cĂŽtĂ©s ; il n’était plus temps d’hĂ©siter ; il se jeta dans OrlĂ©ans, dont il fit la place d’armes de son parti. Au mĂȘme instant, les siens se saisissaient d’un grand nombre de villes ; partout oĂč ils Ă©taient les plus forts, ils dĂ©pouillaient les Ă©glises, massacraient les prĂȘtres et toutes les personnes vouĂ©es Ă  la religion, et leurs chefs n’avaient point honte de livrer le Havre aux Anglais, pour gage du traitĂ© qu’ils faisaient avec eux. On peut juger combien cette action fut odieuse aux bons Français, et combien elle rehaussait la gloire du duc de Guise, qui, sous le rĂšgne de Henri II, avait eu l’honneur d’enlever Ă  l’Angleterre Calais qu’elle possĂ©dait depuis deux siĂšcles. Les huguenots avaient pris trop de villes pour pouvoir les dĂ©fendre ils en perdirent la plus grande partie en peu de jours. Le roi de Navarre fut blessĂ© Ă  mort en faisant le siĂšge de Rouen, qui revint Ă©galement au parti catholique. Le duc de Cuise prouvait aux rebelles qu’il n’avait rien perdu de cette activitĂ© qui le distinguait entre mes guerriers de son siĂšcle. Il les battit Ă  Dreux, le 15 dĂ©cembre 1562. Dans cette bataille, le connĂ©table de Montmorency fut fait prisonnier par les huguenots et le prince de CondĂ© par les catholiques ; le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© y perdit la vie. Le duc de Guise mit aussitĂŽt le siĂšge devant OrlĂ©ans ; la prise de cette ville devait ruiner le parti calviniste. Le duc Ă©tait Ă  la veille de s’en rendre maĂźtre, lorsqu’il fut assassinĂ©, le 15 fĂ©vrier 1563, par Poltrot, jeune gentilhomme du parti calviniste, qui lui tira un coup de pistolet. La blessure ne paraissait pas mortelle. Mais les balles Ă©taient empoisonnĂ©es, et le duc mourut le 24 du mĂȘme mois, Ă  l’ñge de 44 ans, plus grand encore Ă  ses derniers moments qu’il ne l’avait Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte des armĂ©es. Si votre religion vous apprend Ă  tuer celui qui ne vous a jamais offensĂ©, dit-il Ă  son assassin, la mienne m’ordonne de vous pardonner ; allez, je vous renvoie en libertĂ©. » Il conseilla au roi et Ă  la reine mĂšre de transiger avec les partis, afin de chasser les Ă©trangers du royaume. Ses conseils furent suivis ; les factions signĂšrent un traitĂ© le 18 mars, et le Havre fut repris aux Anglais le 27 juillet. Le roi, ayant Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© majeur la mĂȘme annĂ©e 1563, partit, accompagnĂ© de sa mĂšre, pour visiter les provinces. Il eut Ă  Bayonne une entrevue avec Isabelle, sa sƓur, Ă©pouse de Philippe II, roi d’Espagne ; les calvinistes en conçurent de l’ombrage jusqu’à reprendre les armes, et former le projet d’enlever le roi lorsqu’il revenait Ă  Paris. Il en fut averti comme il sortait de Meaux. Il se mit au milieu d’un corps de Suisses, les anima par son intrĂ©piditĂ© ; et, aprĂšs bien des dangers, il arriva dans la capitale le 29 septembre au soir, ayant Ă©tĂ© quinze heures Ă  cheval sans prendre aucune nourriture. Cette tentative des huguenots lui fit une impression d’autant plus profonde, qu’il Ă©tait dans l’ñge oĂč l’on ne pouvait plus prĂ©tendre Ă  le servir malgrĂ© lui ; on s’attaquait Ă  sa personne, on bravait son autoritĂ© quel roi aurait pu supporter patiemment une pareille injure, et combien la nĂ©cessitĂ© de la dissimuler devait amasser de haine dans un cƓur naturellement fier ! DĂšs son enfance, Charles IX avait annoncĂ© les qualitĂ©s qui font les grands princes ; brave, aimant la gloire, infatigable, d’un esprit vif et pĂ©tulant, heureux en rĂ©parties, ayant du goĂ»t pour les lettres ; on ne pouvait lui reprocher qu’un excĂšs de forces, qu’il employait Ă  des exercices au-dessous de son rang. Mais, pour le condamner mĂȘme sur ce point, il faudrait oublier les moyens employĂ©s par Catherine de MĂ©dicis pour le corrompre et pour l’empĂȘcher de se mettre Ă  la tĂȘte des armĂ©es. S’étant aperçu un jour que le vin avait altĂ©rĂ© sa raison, il jura de ne plus en boire, et tint son serment. Que ne pouvait-on pas attendre d’un prince de vingt ans, capable de prendre un tel empire sur lui-mĂȘme ! Heureux si la violence de son caractĂšre lui avait donnĂ© le courage de se sĂ©parer de sa mĂšre ; mais, au milieu des factions, il fut facile Ă  cette femme artificieuse de lui montrer des ennemis partout, de lui faire croire qu’il ne trouverait fidĂ©litĂ© qu’en elle, et de plier Ă  la dissimulation un cƓur auquel la nature avait donnĂ© toutes les qualitĂ©s, et mĂȘme les dĂ©fauts les plus opposĂ©s Ă  ce vice. S’il avait Ă©tĂ© le maĂźtre de sa conduite, il n’aurait pas cachĂ© Ă  Coligny la haine qu’il avait conçue contre lui depuis la tentative de Meaux, et, se mettant Ă  la tĂȘte des catholiques, il aurait en peu de temps rĂ©duit la faction opposĂ©e ; mais cela n’entrait point dans les vues de la reine mĂšre, qui, dans l’espĂ©rance de voir pĂ©rir les chefs des deux partis, et de gouverner ensuite sans contradiction, craignait que son fils ne fĂ»t vĂ©ritablement roi. AprĂšs la bataille de Saint-Denis, gagnĂ©e le 10 novembre 1567 par le connĂ©table de Montmorency, qui mourut des blessures qu’il y reçut, Catherine de MĂ©dicis, au lieu de poursuivre les calvinistes, s’empressa de nĂ©gocier, et le 15 aoĂ»t 1570, fut signĂ© un nouvel Ă©dit de pacification, que le peuple nomma la paix boĂźteuse ou la paix mal assise. Elle Ă©tait appelĂ©e ainsi parce qu’elle avait Ă©tĂ© conclue, au nom du roi, par Biron et Mesmes, dont le premier Ă©tait boĂźteux, et l’autre portait le nom de sa seigneurie. Les calvinistes, forts des mĂ©nagements que la cour avait pour eux, retinrent une partie des places qu’ils devaient rendre, et continuĂšrent Ă  entretenir des intelligences avec l’Angleterre et les princes d’Allemagne ; les massacres entre eux et les catholiques recommencĂšrent ; ce qui prouve que l’autoritĂ© royale devait enfin renoncer Ă  tenir la balance entre deux partis irrĂ©conciliables, dont l’un portait les armes contre son roi et contractait alliance avec les Ă©trangers. La guerre civile Ă©clata de nouveau. Le duc d’Anjou, depuis Henri III, fut mis Ă  la tĂȘte de l’armĂ©e royale. Rien ne fait mieux comprendre l’ascendant de Catherine de MĂ©dicis ; car Charles IX Ă©tait jaloux du duc d’Anjou son frĂšre, et n’osa cependant lui refuser un commandement qu’il brĂ»lait de prendre lui-mĂȘme. Le prince de CondĂ© fut tuĂ© le 15 mars 1569, Ă  la bataille de Jarnac, et l’amiral de Coligny battu Ă  Montcontour, le 3 octobre de la mĂȘme annĂ©e. Catherine de MĂ©dicis profita de la jalousie que le roi prenait des victoires remportĂ©es par son frĂšre, pour l’amener Ă  traiter de nouveau avec les calvinistes. La paix fut signĂ©e le 15 aoĂ»t 1570. A en examiner les articles, ou croirait qu’on ne battait les rebelles que pour avoir le plaisir de leur assurer de nouveaux avantages ; ils furent si grands cette fois, que les historiens ont cru gĂ©nĂ©ralement que la reine ne consentit Ă  tout accorder qu’avec le projet formĂ© d’employer la trahison pour faire pĂ©rir les chefs du parti. Sans doute ils conçurent le mĂȘme soupçon, car ils furent longtemps sans cĂ©der aux caresses qu’on leur prodiguait pour les attirer Ă  la cour. Le 26 novembre 1570, Charles IX Ă©pousa Elisabeth, fille de l’empereur Maximilien II ; les chefs des calvinistes ne purent refuser de paraĂźtre aux fĂȘtes donnĂ©es Ă  cette occasion ; mais ils avaient soin de ne se livrer jamais tous Ă  la fois. Enfin la dĂ©fiance s’apaisa peu Ă  peu ; l’amiral de Coligny ne fut pas insensible Ă  l’ambition de passer pour gouverner le conseil du monarque, et le mariage du jeune roi de Navarre, depuis Henri IV, avec Marguerite, sƓur de Charles IX, sembla bannir tous les soupçons. Ce mariage se fit le 18 aoĂ»t 1572. La premiĂšre tentative d’assassinat sur l’amiral eut lieu le 22 du mĂȘme mois ; le 24 fut donnĂ© le signal de la Saint-BarthĂ©lemy, massacre qui dura sept jours, et dans lequel il fut tuĂ© plus de 5 000 personnes Ă  Paris seulement. L’exemple de la capitale ne fut que trop bien suivi dans la plupart des provinces. Coligny fut massacrĂ© dans son lit par un nommĂ© BĂȘme ; les enfants du duc de Guise, qui reprochaient Ă  l’amiral l’assassinat de leur pĂšre, dirigĂšrent la main qui le frappa, et vinrent assouvir leur vengeance sur son cadavre, qui fut pendu par les pieds au gibet de Montfaucon, aprĂšs avoir Ă©tĂ© exposĂ© aux insultes de la populace. Le jeune prince de CondĂ© et le roi de Navarre ne sauvĂšrent leur vie qu’en abjurant ; mais ils profitĂšrent d’une occasion favorable pour s’éloigner de la cour. DĂ©savouant alors une religion qu’ils n’avaient embrassĂ©e que par violence, ils se mirent Ă  la tĂȘte des calvinistes, et tant de sang rĂ©pandu ne servit qu’à faire Ă©clater la guerre civile, pour la quatriĂšme fois depuis le rĂšgne de Charles IX. La constance avec laquelle ils dĂ©fendirent la Rochelle, que l’armĂ©e royale ne put prendre, dut rĂ©vĂ©ler Ă  Catherine de MĂ©dicis toute la faiblesse de sa politique ; car aucun des chefs dont elle avait dĂ©sirĂ© la mort, dans l’espoir d’ĂȘtre maĂźtresse du gouvernement, n’avait survĂ©cu, et l’autoritĂ© royale n’en Ă©tait pas plus affermie. C’est une grande folie de croire que les factions puissent manquer de chefs ; le jeune duc de Guise fut bien plus dangereux que son pĂšre, et le roi de Navarre prouva qu’il pouvait Ă  lui seul remplacer tous les princes du sang. Depuis la Saint-BarthĂ©lemy, Charles IX, poursuivi par les remords, conçut pour sa mĂšre une aversion qu’il lui Ă©tait impossible de dissimuler ; aussi chercha-t-elle Ă  regagner sa confiance en briguant pour le duc d’Anjou le trĂŽne de Pologne, auquel il fut en effet appelĂ©. Mais cet Ă©loignement, en apaisant la jalousie du roi, ne fit que le confirmer dans la rĂ©solution de gouverner par lui-mĂȘme, et d’abattre enfin des partis plus terribles encore pour l’autoritĂ© royale qu’ils avilissaient, que pour le royaume qu’ils mettaient au pillage. Assidu Ă  son conseil, il commença par diminuer les impĂŽts, et Ă©loigna les femmes auxquelles il avait jusqu’alors accordĂ© trop d’empire sur lui ; mais cette rĂ©solution fut prise trop tard le coup Ă©tait portĂ© ; il mourut le 31 mai 1574, dans la 24e annĂ©e de son Ăąge, et la 14e de son rĂšgne. Henri III lui succĂ©da. Nous avons esquissĂ© le caractĂšre de ce roi avant de raconter le massacre de la Saint-BarthĂ©lemy ; car on supporterait difficilement que l’historien, dont le devoir cependant est de ne dissimuler ni le mal ni le bien, rendit justice Ă  un prince prĂ©sentĂ© au jugement des siĂšcles comme le bourreau de ses sujets. Ce prince ne comptait alors que vingt-deux ans ; sa couronne avait sans cesse Ă©tĂ© menacĂ©e ; il fut entraĂźnĂ©, et mourut de la violence de ses remords, en remerciant Dieu de ne pas lui avoir accordĂ© d’enfants, car il craignait les chances d’une nouvelle minoritĂ©. S’il n’excita aucune pitiĂ©, quel sentiment rĂ©servera-t-on Ă  celle qui ne fit servir l’autoritĂ© d’une mĂšre qu’à le conduire dans cette dĂ©plorable situation oĂč le pouvoir royal Ă©tait rĂ©duit Ă  employer le crime, sans mĂȘme avoir la certitude d’y trouver son salut ? Charles IX aimait beaucoup la chasse, et se plaisait Ă  montrer sa force, en abattant d’un seul coup la tĂȘte des animaux qu’il rencontrait. On a dit qu’il exerçait sur les bĂȘtes Ă  rĂ©pandre le sang de ses sujets ; c’est faire de l’esprit sur une matiĂšre qui s’y prĂȘte difficilement. On a de lui un ouvrage que Villeroy publia en 1625 sous le titre Chasse royale composĂ©e par Charles IX ; c’est l’unique Ă©dition. Ce prince ne laissa pas d’enfants d’Elisabeth, son Ă©pouse ; il eut d’une de ses maĂźtresses, nommĂ©e Marie Touchet, Charles, duc d’AngoulĂȘme. C’est sous le rĂšgne de Charles IX que fut bĂąti le palais des Tuileries 1564. Le 4 juillet de la mĂȘme annĂ©e, Charles rendit Ă  Lyon une ordonnance par laquelle il fixait le commencement de l’annĂ©e au mois de janvier. Il fut le premier des rois de France qui autorisa les secrĂ©taires d’État Ă  signer pour lui dans certains cas. Charles IX cultiva et favorisa les lettres. Il est mĂȘme restĂ© quelques vers de lui, parmi lesquels on cite cet impromptu François premier prĂ©dit ce point, Que ceux de la maison de Guise Mettraient ses enfants en pourpoint Et son pauvre peuple en chemise.

arrivée d un roi en 9 lettres